François Fillon a inauguré jeudi le Biopôle de Nancy, “pôle de recherche fondamentale en biologie” d’envergure “mondiale”
Le Point.fr – Publié le 16/03/2012 à 13:25
“Nous pouvons tous être fiers de l’inauguration de ce Biopôle de Nancy, ce grand projet de recherche commun au CNRS et à l’université de Lorraine” qui “a vocation à avoir une visibilité mondiale”, a dit François Fillon après avoir visité le site, qui regroupe 130 chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs. “Ce Biopôle s’inscrit dans un projet scientifique plus vaste de regroupement de l’ensemble de la biologie et de la santé sur un même site” et il permettra de “faire progresser les connaissances sur les mécanismes du Vivant”, “le développement de nouvelles thérapeutiques”, a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a fait valoir que cette initiative, lancée en 2000, était “d’abord la preuve que les acteurs d’un territoire, lorsqu’ils se réunissent, peuvent porter un vrai projet d’envergure”, notant qu’elle avait été financée par l’État, le conseil général, le conseil régional ou encore le Grand Nancy. Mais il est aussi “à l’image de l’effort que nous avons engagé pour nos universités et pour notre recherche”, a-t-il plaidé.
François Fillon, qui met souvent en valeur la réforme de l’autonomie des universités au moment de promouvoir le bilan du quinquennat, a estimé qu'”avec la loi relative aux libertés et responsabilités des universités”, le gouvernement avait “cherché à (…) donner aux acteurs les moyens de porter leur propre développement, de conduire leur propre stratégie d’innovation”.
“On a tellement dit par le passé que tout était bloqué, que les conservatismes gelaient les initiatives. (…) Je suis frappé et heureux de voir avec quelle rapidité et quel engouement les responsables de nos universités se sont emparés de cette liberté”, a-t-il enchaîné.
Évoquant une “sorte de révolution culturelle”, M. Fillon a jugé qu'”aujourd’hui les initiatives foisonnent”. “C’est une leçon pour tous ceux qui pensent que notre pays n’a plus l’énergie de se réinventer”, a-t-il clamé.
“Cette réforme s’est accompagnée d’engagements budgétaires (…) démultipliés par le lancement du programme d’Investissements d’avenir”, dont 20 milliards (sur 35 au total) sont consacrés à l’Enseignement supérieur et à la recherche, a-t-il également relevé.